Malgré l'heure matinale, une foule imposante a assisté à la cérémonie de commémoration du 11 novembre 1918.

Parmi l'assistance, on comptait de nombreux élus et anciens élus, dont le conseiller départemental Paul Heintz, une délégation de la gendarmerie avec à sa tête le commandant de la compagnie de Wissembourg, les représentants de l'armée, les porte-drapeaux et les membres des associations des anciens combattants, et les représentants des cultes. 

La cérémonie était réhaussée par la prestation des enfants des écoles, entourés de leurs enseignants, qui ont contribué avec beaucoup de justesse au déroulement de la manifestation à travers leur poésie, leur chant et l'interprétation de la Marseillaise, la prestation des harmonies de Soultz-sous-Forêts/Wissembourg et, évidemment, la présence des sapeurs-pompiers et jeunes sapeurs-pompiers.

Le maire a lu le message de Madame la secrétaire d'état auprès de la ministre des armées et la première adjointe a décliné les noms des soldats morts en opérations extérieures dans l'année.

Trois gerbes ont été déposées : celle de la commune, celle des sapeurs-pompiers et celle du souvenir français.

Après que les porte-drapeaux aient été salués par les autorités, le maire a repris la parole pour un discours qui a retracé à grands traits les 150 ans qui nous séparent de 1870, 75 ans d'instabilité avec trois guerres sur fond d'affrontements entre la France et l'Allemagne, puis 75 ans de paix suite à la réconciliation des deux nations et la construction de l'Europe. Sachant que les 75 ans d'instabilité ont durement éprouvé l'Alsace avec l'annexion à l'Allemagne en 1871, la méfiance des deux côtés pendant la grande guerre, l'incompréhension de la France vis-à-vis des spécificités de notre territoire après 1918, et la chape de plomb du nazisme de 1939 à 1945.

Tout le monde s'est ensuite retrouvé à La Saline autour du verre de l'amitié.