Comme chaque année la fête nationale s’est déroulée en trois temps.

Premier temps : Dès 18 heures 30, la réception pour mettre à l’honneur les personnes méritantes. Plus d’une cinquantaine de personnes ont été distinguées, soit pour leurs résultats sportifs, soit pour leur engagement bénévole. Une séquence introduite par le maire, le député Reiss et le président de la FFMJSEA, et conduite par la première adjointe.

Deuxième temps : la cérémonie officielle sur le parvis de La Saline. Devant environ 150 personnes, des maires et élus du territoire, dont la conseillère départementale Stéphanie Kochert, des représentants des différentes armes dont ceux de l’escadron Sidi Brahim du 2e  régiment de hussards, des représentants des cultes et des paroisses, de présidents d’associations et des représentants du monde économique, le maire a prononcé le traditionnel discours de la fête nationale.

Il a d'abord évoqué le drame de la veille : d'un côté, la douleur incommensurable des parents, de la famille et des proches, qui perdent un enfant, et, de l'autre, le profond désarroi d'une infirmière dévouée au secours à la personne. Par respect pour la famille, les sapeurs-pompiers ont demandé à ne pas participer à cette cérémonie.

Il a ensuite axé son discours sur la devise « liberté égalité fraternité » et la manière dont cette devise, née de la révolution, a façonné, à travers la succession des républiques, de la 1re à la 5e, l’identité de notre nation. Il est plus particulièrement revenu sur le volet de la fraternité en insistant sur le fait qu’elle ne peut se limiter à un simple arsenal de lois organisant une solidarité formelle. Une république comme la nôtre a besoin d’une véritable fraternité, avec ce supplément d’âme qui transcende la seule solidarité, pour que le message universel et spécifique que la France adresse aux nations et pays du monde puisse continuer à avoir une force suffisante. C’est le souhait et l’appel qu’il a émis à l’occasion de cette fête nationale. La cérémonie s’est terminée par la Marseillaise, magistralement interprétée par les harmonies de Wissembourg et de Soultz-sous-Forêts et les participants ont ensuite rejoint, en défilé, le parc du Bruehl.

Troisième temps : la partie conviviale au Bruehl. Introduite par quelques mots de bienvenue du maire, elle a véritablement été lancée par la Marseillaise chantée par la chorale de l’école de musique, puis reprise par les deux harmonies. Magistralement organisée par le FCSK, superbement animée par les tableaux des danseuses et danseurs de Pointes de Pieds qu’une foule d’enfants a pu découvrir, armée de leurs ballons lumineux, la soirée a connu son point d’orgue avec le feu d’artifice tiré devant une foule imposante. Un spectacle unanimement apprécié, mis en scène avec maestria par l’équipe d’artificiers bénévoles autour de Stéphane Meyer.

Bravo et merci à toutes et à tous, acteurs de la soirée, équipe technique, DGS, élus de la commune, en particulier la première adjointe, pour cette belle réussite.


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